Dans la maison des artistes à Tehran j'ai trouvé ces "cent un quatrains" de Omar Khayyam, traduits du persan par Gilbert Lazard. Voici trois de ces quatrains:
Puisque ma venue au monde
hors de moi fut décidée
Qu'on en sûr en fin de compte
d'en sortir bon gré mal gré
Debout, remplis ta fonction
car je veux, enfant qui m'aimes,
Dans le vin noyer la peine
de l'humaine condition
Faudrait-il donc que je tente
d'encor bâtir sur la mer?
Les idolâtres du temple,
je les laisse à leurs chimères,
Khayyam est gibier d'enfer,
paraît-il, mais qui le dit?
Qui a vu le paradis
et qui revient de l'enfer?
Rétif esclave, je n'ai
ni l'heur ni l'art de Te plaire;
Mon cœur impur ne connaît
ni Ta paix ni Ta lumière.
Mais Tu n'octroies l'espérance
qu'à ceux qui suivent Ta voie:
C'est un marché, je n'y vois
grâce ni munificence!
Wednesday, 30 March 2016
Omar Khayamm
Posted by O Coxo at 00:17
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